Pourquoi utiliser un robot rondier pour la surveillance extérieure d’un site industriel ?
Les sites industriels et désaffectés sont des lieux difficiles à surveiller et à sécuriser correctement. D’abord parce que ces sites sont de grands espaces qui doivent être parcourus de long en large, parfois sur des kilomètres, afin d’être quadrillés correctement. La remarque s’applique également pour les sites logistiques, entrepôts, aéroports, et autres sites portuaires.
Les robots rondiers autonomes améliorent considérablement la sécurité des sites industriels et de leurs équipes de surveillance. En effet, ils amènent repenser le métier d’agent de sécurité par la cobotique, la collaboration homme / machine. Ainsi, les agents programment et analysent les parcours des robots de surveillance via un poste informatique qui leur permet également d’interagir avec ces derniers. L’intervention humaine n’est alors indispensable qu’en cas d’intrusion avérée.
Également, l’efficacité des patrouilles des robots rondiers n’est plus à démontrer : autonomie longue durée, attention de chaque instant, systèmes variés de détection visuelle… Un robot unique est au moins aussi efficace qu’un binôme d’agents de sécurité ! Une telle efficience dans la surveillance industrielle permet une réelle optimisation des coûts de sécurité des sites sensibles.
Enfin, si la présence d’agents de sécurité humains est dissuasive pour des intrus, celle d’un robot autonome l’est davantage. De son aspect et la méconnaissance de ses capacités par d’éventuels intrus, ceux-ci préféreront jouer de prudence et passer leur chemin.Afin de sécuriser ces sites correctement, il faut souvent mobiliser une équipe d’agents de sécurité, 24h/24 et 7j/7, ce qui peut s’avérer extrêmement coûteux. En effet, il est aussi important de surveiller ces sites le jour que la nuit : les sites bondés peuvent être le lieu d’accidents ou d’altercations, tandis que la nuit, l’absence de surveillance encourage les vandales. Par ailleurs, les sites industriels ou désaffectés peuvent poser un risque pour la santé et la sécurité des personnes qui les surveillent. Ces lieux peuvent, par exemple, servir au stockage de produits chimiques, toxiques, et dangereux. Dans ce contexte, l’isolation des gardiens n’est pas une bonne chose, car il est possible que ces derniers soient victimes d’accidents graves, loin des regards.
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, les gérants de sites industriels ont de plus en plus recours à des robots rondiers afin d’assurer la surveillance de leurs propriétés. Pour la surveillance d’espaces intérieurs et extérieurs, les robots autonomes transforment en profondeur le travail des agents de sécurité.
Les robots rondiers : un moyen de surveillance autonome
Pour la surveillance extérieure, on peut opter pour des caméras fixes, mais celles-ci posent de nombreux désavantages : qualité d’image pauvre, angles morts, immobilité, absence de micros… Les robots rondiers sont avant tout des caméras de surveillance mobiles. Nous pourrions dire qu’ils sont les caméras de surveillance du futur !
Le plus souvent, les robots de surveillance autonomes sont équipés de plusieurs caméras leur offrant une perspective à 360°. Les images enregistrées sont transmises à un poste de surveillance, lui-même veillé par un membre (en chair et en os) de l’équipe de sécurité. Certains modèles proposent même des caméras thermiques et de vision nocturne. Il existe de nombreux modèles de robots de surveillance extérieure, mais les constructeurs optent de plus en plus pour la conception de robots à taille humaine. Ainsi, nous pouvons mieux reconnaître les images filmées. Si elles étaient filmées par un petit robot rasant le sol, par exemple, elles seraient déformées par la perspective.
Mais les robots rondiers ne sont pas de simples caméras sur roues ; il est également possible de programmer des rondes sur un site. On peut opter pour une ronde périphérique, ou bien plus exhaustive, afin de surveiller le site dans ses moindres recoins. Aussi, les robots de surveillance extérieure peuvent à présent faire des demi-tours complets, ce qui leur permet de surveiller sans peine des cul-de-sacs étroits. Enfin, grâce à l’intelligence artificielle, les robots autonomes peuvent reconnaître des intrusions et prévenir le gardien en conséquence.
Des robots rondiers tout-terrain
Les robots rondiers s’adaptent de plus en plus aux environnements qu’ils doivent surveiller. (En effet, quelle serait l’utilité de programmer des rondes si le robot se retrouvait coincé au premier obstacle ?) C’est pourquoi les constructeurs perfectionnent progressivement la conception de la mobilité pour les robots rondiers, afin qu’ils puissent, par exemple, passer des trottoirs, ou bien des crevasses dans une chaussée, ou encore monter des pentes de plus en plus inclinées. Ces capacités nouvelles sont particulièrement pertinentes pour une surveillance en extérieur qui peut présenter des obstacles et des dangers imprévus. Enfin, beaucoup de robots modernes évoluent sur tout type de terrain, et quelle que soit la météo.
Il n’est pas du ressort du robot de sécurité de neutraliser les intrus Cependant, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de dissuasion de ces machines : le fait de penser être filmé fait souvent fuir la plupart des intrus. La remarque vaut également pour les lieux bondés.
Une optimisation du temps de surveillance
Les robots rondiers proposent une vitesse de croisière équivalente à la marche humaine, parfois légèrement inférieure (autour de 4 km/h). Malgré sa lenteur apparente, cette vitesse permet de couvrir un large terrain en quelques dizaines de minutes. Par exemple, pour un périmètre de 800 m à 4 km/h, la durée d’une ronde est de 13 minutes environ. (A noter que les robots rondiers ne se fatiguent pas, et ne ralentissent jamais, ce qui constitue un avantage non négligeable sur leurs équivalents humains.) En effet, la batterie des robots de surveillance leur permet de surveiller toute la nuit (environ 8 heures).
Toutefois, les robots rondiers ne sont pas conçus pour neutraliser les intrus ; seulement pour les dissuader. En effet, la plupart des robots ont une vitesse maximale de 10 km/h, ce qui ne leur permet pas de poursuivre des humains. Les concepteurs n’en sont pas encore à concevoir des super Terminators ; pour l’instant, nous sommes plutôt sur des Wall-E !
Toutefois, ne sous-estimez pas la capacité des robots rondiers à faire fuir les délinquants, et à maintenir l’ordre. Les gens sont souvent dissuadés d’adopter des comportements déviants lorsqu’ils se savent filmés : on ne sait jamais à qui les images sont transmises, ou bien si elles sont conservées.
Le robot rondier : un remplacement du gardien de surveillance humain ?
En l’occurrence, les images sont souvent transmises au poste de surveillance d’un gardien humain. (On pourrait penser à première vue que les robots rondiers vont remplacer ces derniers, cependant, les choses sont plus complexes que cela.) On rappelle que les robots rondiers peuvent surveiller et dissuader, mais pas intervenir, ce qui est du ressort du garde. En effet, un être humain saura rattraper, et neutraliser les intrus en toute sécurité, et en toute légalité. Les gardiens peuvent également télé-interpeller les intrus grâce aux robots. De fait, les robots comportent souvent des haut-parleurs et gyrophares.
Dès lors, le robot de surveillance ne constitue pas un remplacement, mais plutôt une transformation du métier de gardien. Le robot s’occupe alors de la partie la plus pénible du métier : surveiller seul un grand espace où, la plupart du temps, rien ne se passe durant des heures. Le gardien, quant-à-lui, intervient dans les situations les plus délicates. Pour les gérants de site industriel, l’achat d’un robot rondier peut constituer un gain d’argent sur le long terme, car il suffit d’un seul robot, et d’un seul gardien, même pour un espace très grand.
Zoom sur le PGuard : robot rondier ultra-performant de chez Enova Robotics
Le PGuard est à la pointe de la technologie de surveillance moderne. Avec ses 6 caméras incorporées, il offre une vision panoramique, ainsi que thermique et nocturne. Ses roues tout-terrain lui permettent de passer de nombreux obstacles, notamment des trottoirs de 20 cm, et des pentes de 20°. Il peut ainsi passer des trous dans la chaussée, ou bien faire demi-tour. Le PGuard comporte également 2 puissants haut-parleurs et un gyrophare permettant à un gardien de télé-interpeller les intrus éventuels.
Il est en outre possible de programmer et commander le PGuard grâce à une interface intelligente P-GMS. Différents types de rondes peuvent être programmées dans le PGuard : périphérique sans arrêts, avec arrêts, ou ronde de sûreté dans tous les recoins du site. Si le gardien suspecte une intrusion, il peut envoyer le PGuard à grande vitesse sur le lieu de l’intrusion présumée (mode “levée de doute”).
Enfin, le PGuard cohabite sans mal avec les humains et les véhicules. En effet, grâce à son logiciel de reconnaissance, il peut identifier les éléments autour de lui (signalisations, être humain, voiture) et agir en conséquence. Le PGuard fait partie de ces merveilles issues de l’IA qui changent peu à peu notre monde !